Google bloqué pour un nouveau centre de données à Dublin
Google ne peut pas installer un troisième centre de données à Dublin. Le South Dublin County Council a rejeté la demande de permis de construire, jugeant que le projet de 72.400 m² exercerait une pression excessive sur l’approvisionnement en électricité sans offrir suffisamment d’énergie renouvelable propre. Le géant technologique possède déjà deux centres de données à Grange Castle, près de Dublin, et dispose d’un mois pour faire appel de cette décision.
De nombreux géants technologiques, dont Google, ont leur siège en Irlande et y installent plusieurs centres de données. Le réseau électrique irlandais subit de fortes pressions, et l’opérateur national EirGrid avait déjà demandé un moratoire sur les nouveaux centres de données énergivores. Selon un rapport du Central Statistics Office irlandais, ces centres représentent maintenant 21 % de la consommation électrique du pays, contre 5 % en 2015.
Les critiques augmentent contre ces infrastructures à forte consommation d’énergie, en particulier avec la montée des préoccupations environnementales. Parallèlement, les entreprises technologiques ont besoin de plus de centres pour traiter les données. Google a indiqué que ses émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 48 % cette année en raison des besoins énergétiques croissants de l’IA générative, ce qui intensifie le débat sur l’expansion des centres de données.
DDI optimise l’industrie photovoltaïque indonésienne avec une finance innovante
DDI s’associe à 11 entreprises chinoises pour restructurer la chaîne de valeur photovoltaïque en Indonésie, intégrant un modèle financier innovant. En partenariat avec PT Kawasan Industri Terpadu Batang (PT KITB), DDI cible des segments clés comme la production de cellules photovoltaïques, de modules et l’intégration d’équipements critiques. Cette initiative vise à créer un écosystème industriel robuste pour soutenir la croissance de l’industrie photovoltaïque locale, répondant à la demande croissante en énergie renouvelable.
L’approche de DDI repose sur une intégration complète des ressources financières et industrielles. En injectant des capitaux directement dans les maillons essentiels, DDI accélère la modernisation des infrastructures et l’adoption de technologies avancées. Cette stratégie financière réduit les risques liés aux nouvelles technologies tout en maximisant le rendement industriel, positionnant l’Indonésie pour mieux relever ses défis énergétiques futurs.
Ce modèle, combinant investissements ciblés et gestion rigoureuse des ressources, pourrait inspirer d’autres marchés émergents. En misant sur une localisation accrue et une maîtrise des coûts, DDI favorise une montée en compétence des acteurs locaux. Avec cette démarche, l’Indonésie se positionne comme un acteur clé de l’énergie photovoltaïque mondiale.
Fort de cette expérience, DDI entend étendre son modèle à d’autres marchés internationaux, renforçant ainsi sa présence dans le secteur photovoltaïque global et poursuivant son expansion stratégique.
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En 2025, les montants des CEE changent pour la GTB et l'éclairage extérieur
Microsoft envisage de construire trois Datacenters dans le nord de la France, selon des informations relayées par la presse régionale. Ces rumeurs font suite à l’annonce de l’entreprise lors de l’événement Choose France, où Microsoft a dévoilé un plan d’investissement de 4 milliards d’euros sur le territoire, dont 2 milliards dédiés à la construction de Datacenters en bordure du Rhin. Cependant, ce montant paraît modeste comparé aux 7 à 17 milliards d’euros que le géant du cloud prévoit d’investir en Espagne, en Allemagne et dans le nord de l’Europe.
D’après La Voix du Nord, Microsoft aurait identifié trois terrains potentiels : l’un dans le Nord, à Quaëdypre, près de Dunkerque ; et deux autres dans le Pas-de-Calais, à Vieille-Église, proche de la centrale nucléaire de Gravelines, et à Zouafques, près de Saint-Omer. Des discussions seraient en cours depuis plusieurs mois concernant ces sites. Il est également mentionné que ce projet serait piloté directement depuis l’Élysée, soulignant l’importance stratégique de cette implantation pour la France. Ces nouvelles renforcent l’idée que Microsoft continue d’étendre son infrastructure en Europe, malgré des investissements moins importants en France comparé à d’autres pays voisins.
L'industrie automobile européenne redoute 15 milliards d'amendes CO2 en 2025
L’industrie automobile européenne, via Luca de Meo, président de l’ACEA et CEO de Renault, s’inquiète de potentielles amendes de 15 milliards d’euros en 2025. La montée en puissance des véhicules électriques est trop lente pour atteindre les objectifs fixés par l’UE, qui prévoit d’abaisser le plafond d’émissions de CO2 à 94 g/km en 2025, contre 116 g/km en 2024, avec une amende de 95 euros par gramme de dépassement multiplié par le nombre de véhicules immatriculés.
Les critiques, comme Transport & Environment, reprochent à l’industrie son retard à offrir des véhicules électriques abordables. En août, les ventes de voitures électriques ont chuté de 10,8 % en un an, ne représentant que 12,5 % du marché. Volkswagen a repoussé le lancement de l’ID2, tandis que Renault et Stellantis peinent à introduire de nouveaux modèles accessibles.
Luca de Meo demande une flexibilité accrue dans les régulations européennes, arguant que des sanctions rigides sans ajustement sont « dangereuses ». Pendant ce temps, certains pays, comme la Belgique, adoptent des politiques plus volontaristes pour accélérer la transition électrique, plaçant l’Europe face à un défi stratégique pour la transformation de son industrie automobile, qui représente 13 millions d’emplois.
La folle consommation énergétique des datacenters de Meta
Luca de Meo, président de l’ACEA et CEO de Renault, avertit que l’industrie automobile européenne pourrait faire face à des amendes de 15 milliards d’euros en 2025. La montée en cadence des ventes de véhicules électriques est trop lente pour atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Union européenne. Dès 2025, le plafond d’émissions de CO2 passera à 94 g/km, contre 116 g/km en 2024, avec une amende de 95 euros par gramme de dépassement, multipliée par le nombre de véhicules immatriculés.
Le marché de l’électrique a chuté, ne représentant que 12,5 % des ventes en août 2024, et les constructeurs sont critiqués pour leur manque d’offre de véhicules abordables. Volkswagen a retardé le lancement de son ID2, tandis que Renault et Stellantis tentent de se repositionner sur des modèles électriques moins coûteux. En parallèle, des entreprises comme Transport & Environment accusent l’industrie d’avoir tardé à réagir face à la demande croissante de véhicules électriques.
Luca de Meo appelle à une plus grande flexibilité dans la réglementation européenne, jugeant que des sanctions trop strictes sans marges de manœuvre pourraient être « dangereuses ». Certains pays, tels que la Belgique, adoptent des politiques volontaristes pour l’électrification, mais l’industrie dans son ensemble se trouve à un tournant stratégique, alors qu’elle emploie 13 millions de personnes en Europe.
L’industrie allemande émet moins de gaz à effet de serre, mais les usines françaises sont plus électrifiées
L’industrie automobile européenne, via Luca de Meo, président de l’ACEA et CEO de Renault, s’inquiète de potentielles amendes de 15 milliards d’euros en 2025. La montée en puissance des véhicules électriques est trop lente pour atteindre les objectifs fixés par l’UE, qui prévoit d’abaisser le plafond d’émissions de CO2 à 94 g/km en 2025, contre 116 g/km en 2024, avec une amende de 95 euros par gramme de dépassement multiplié par le nombre de véhicules immatriculés.
Les critiques, comme Transport & Environment, reprochent à l’industrie son retard à offrir des véhicules électriques abordables. En août, les ventes de voitures électriques ont chuté de 10,8 % en un an, ne représentant que 12,5 % du marché. Volkswagen a repoussé le lancement de l’ID2, tandis que Renault et Stellantis peinent à introduire de nouveaux modèles accessibles.
Luca de Meo demande une flexibilité accrue dans les régulations européennes, arguant que des sanctions rigides sans ajustement sont « dangereuses ». Pendant ce temps, certains pays, comme la Belgique, adoptent des politiques plus volontaristes pour accélérer la transition électrique, plaçant l’Europe face à un défi stratégique pour la transformation de son industrie automobile, qui représente 13 millions d’emplois.
Vers l’efficacité énergétique : le parc tertiaire français accélère le pas
Le parc tertiaire français, responsable de 17 % de la consommation d’énergie, s’engage à réduire cette consommation de 40 % d’ici 2030 et de 60 % d’ici 2050, conformément à la loi Elan. Pour suivre ces progrès, l’ADEME a lancé en 2022 la plateforme OPÉRAT, qui collecte les données énergétiques d’environ 1 milliard de m² de bâtiments. En 2023, une baisse de 22 % des consommations énergétiques a été enregistrée, représentant la moitié de l’objectif fixé pour 2030.
L’étude de l’ADEME montre que les secteurs de l’enseignement (21 %), des bureaux (17 %), et de la logistique (14 %) sont fortement impliqués dans cette transition. Plus de 600 millions de m² ont été déclarés, avec 750 000 déclarations d’énergie enregistrées entre 2022 et 2024. L’ADEME accompagne également les entreprises avec des financements et une assistance technique pour améliorer leur efficacité énergétique.
Depuis 2021, 13 000 entreprises tertiaires ont bénéficié de conseils et de diagnostics personnalisés. Grâce à des initiatives comme le dispositif Booster Entreprise, l’ADEME aide les entreprises à rénover leurs bâtiments et à atteindre les objectifs fixés par le Décret Eco-Energie Tertiaire 2050.
L'industrie française en difficulté : plus de fermetures d'usines qu'ouvertures depuis avril
En 2024, l’industrie française fait face à un retournement inquiétant. Depuis avril, il y a eu plus de fermetures d’usines que d’ouvertures, selon le cabinet Trendeo. Au premier semestre, 61 fermetures ont été enregistrées, contre 79 ouvertures, soit une baisse de 4 % par rapport à 2023. Si le solde reste positif, il est en forte baisse : 18 ouvertures nettes contre 26 l’an dernier.
Ce ralentissement se répercute sur l’emploi industriel. 10 950 emplois ont été créés, mais cela représente une chute de 44 % par rapport à 2023. Des secteurs comme l’électronique et l’aéronautique, qui avaient connu des investissements importants en 2023, n’ont pas réitéré ces annonces en 2024. De plus, l’automobile, touchée par des décisions de Stellantis et la transition difficile vers l’électrique, subit un recul.
Pour Olivier Lluansi, expert de l’industrie, ce retournement n’est pas surprenant. Il rappelle que le regain observé en 2021-2022 était principalement dû au plan de relance et au fonds d’accélération des investissements industriels. Ce dernier s’est arrêté, alors que le coût de l’énergie a fortement augmenté.
L’avenir de la réindustrialisation dépendra d’une meilleure mobilisation des territoires. Selon Lluansi, les PMI et ETI locales, souvent exclues de France 2030, représentent un potentiel caché pour relancer l’industrie.
Réorganisation du ministère de la Transition écologique : un débat sur sa centralisation
Le nouveau ministère de la Transition écologique, dirigé par Agnès Pannier-Runacher, inclut désormais l’énergie mais exclut les transports et le logement, des secteurs clés pour la réduction des émissions de CO2. Ce découpage suscite des critiques, notamment de la part d’Anne Bringault du Réseau Action Climat, qui y voit un retour en arrière. Le secteur des transports, principal émetteur de gaz à effet de serre en France, est désormais rattaché au ministère des Partenariats avec les territoires.
Pannier-Runacher défend cette réorganisation en affirmant que l’écologie est un sujet transversal, destiné à être intégré dans tous les ministères. Elle souhaite que la décarbonation et la biodiversité soient des priorités dans toutes les politiques gouvernementales. Le Premier ministre Michel Barnier a lui-même mis en avant la nécessité de réduire la dette écologique de la France.
Tous les experts ne partagent pas les inquiétudes. Pour Diane Strauss de l’ONG Transport & Environnement, rattacher les transports aux politiques territoriales n’est « pas une mauvaise idée », à condition que les ministères travaillent ensemble sur des sujets cruciaux comme l’électrification des flottes ou la fiscalité des activités polluantes.
La question des négociations climatiques internationales, auparavant gérées par les Affaires étrangères, reste en suspens. Pannier-Runacher, en tant que ministre du Climat, espère récupérer ce portefeuille pour les futures COP.